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La Péninsule, souffreteuse, découvre les petits jeux de pouvoir de ses nantis

Des ténors de gauche et de droite ont trempé dans le scandale qui s’est tramé autour d’Antonveneta et BNL. Les Italiens, touchés par la crise, sont choqués.

16 août 2005, 0h00
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L’Italie, en pleine crise économique, couve un énorme scandale financier dont l’un des acteurs est le gouverneur de la Banque d’Italie, Antonio Fazio, compromis dans les spéculations d’un groupe d’affairistes. Sa mise en cause a donné un tour politique à ce qui était à l’origine une opération pour «faire de l’argent», comme l’a reconnu un des protagonistes, le financier Emilio Gnutti, proche de plusieurs personnalités de la gauche italienne. Une saga de cinq mois Tout a commencé il y a cinq m...
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