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La nouvelle terreur se nomme CDS et s’annonce pire que le subprime

Que ce soit Warren Buffett, Bill Gross, George Soros ou Bill Miller, tous s’accordent à dire que les credit default swaps sont un réel problème. Eclairage.

18 avril 2008, 0h00
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Après le terme «subprime», le commun des mortels devra bientôt se familiariser avec l’acronyme CDS. Le marché de ces fameux «credit default swaps» pesait à fin décembre 62,2 trillions de dollars (62.600 milliards de francs), selon les chiffres publiés mercredi par l’International Swaps and Derivatives Association (ISDA). Ce qui correspond environ à trois fois la capitalisation des bourses américaines ou aux deux tiers de la fortune globale des foyers américains. Et sa progression est phénoménale...
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