La lutte contre le blanchiment deviendrait-elle trop radicale?

L’autorité suisse de contrôle contre le blanchiment d’argent dans le secteur non bancaire commence à inquiéter la place financière par sa dureté et son manque de dialogue. L’entrée en vigueur le 1er avril dernier de la loi fédérale, qui prévoit l’inscription de tous les intermédiaires financiers auprès d’un OAR (organisme d’autorégulation), a engendré un tel surplus de travail pour les fonctionnaires fédéraux que les huit collaborateurs du service semblent totalement débordés. Et surtout enclins...