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La leçon de contraste d’un industriel éclairé

Dans «Un double destin – De l’horlogerie à la danse», Philippe Braunschweig livre son autobiographie, un parcours de vie qui se lit comme une épopée historique, industrielle et culturelle du XXIe siècle. A travers la danse, dont il accompagnera l’expression la plus contemporaine. A travers l’apogée et le déclin de l’horlogerie suisse de l’après-guerre aux années 1980, dont il restera une figure marquante. Un exercice de contraste intégral, entre l’avant-garde intellectuelle et culturelle mondiale et un ancrage profondément régional, comme seul pouvait le connaître le descendant d’une famille d’entrepreneurs juifs à La Chaux-de-Fonds. Extrait.

03 février 2012, 0h00
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Il est troublant de constater que l'année du décès de mon père, en 1975, correspond à l'année record des ventes Incabloc et au début du véritable déclin de la montre mécanique, en raison de l'apparition de la montre à quartz. Cela faisait vingt ans que j'avais débuté dans l'entreprise et quinze ans que j'assumais sa direction générale. Dès 1963, la raison sociale avait été simplifiée en devenant Portescap.À la fin des années soixante, les montres à quartz à affichage numérique étaient apparues, ...
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