01 juillet 2005, 0h00
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Jamais une présidence britannique ne s’était présentée sous de meilleurs auspices. La Grande-Bretagne hérite aujourd’hui d’une Union européenne affaiblie, en crise existentielle, débarrassée du couple franco-allemand, comme de la Constitution, symbole du «super-Etat européen» tant redouté à Londres. D’un point de vue britannique, le contexte est idéal pour tenter d’imposer au continent le modèle anglo-saxon, celui d’une Europe «light» et libérale.
La tâche ne sera pourtant pas aisée. «L’Europ...
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