31 janvier 2005, 0h00
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La semaine dernière, nous nous laissions aller à l’optimisme en entrevoyant la possibilité d’un ralentissement contrôlé de la consommation américaine et d’un rééquilibrage en souplesse d’une économie mondiale prévenant les écueils. Non pas qu’un éclair de lucidité eût frappé le gouvernement Bush, mais grâce au repositionnement de la Fed qui revendiquerait son indépendance. Pour reprendre des termes déjà connus, sa politique serait «d’échafauder une récession en douceur».
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