30 septembre 2005, 0h00
Partager
Le même geste. Pour la centième ou pour la millième fois. Peu importe d’ailleurs. Un médaillon de plastique, un support de métal, une touche de colle. Assemblage. A la chaîne.
Dans l’usine de montage d’écrins et de présentoirs, les ouvrières travaillent en silence. Les conversations, jugées trop distrayantes, ne sont pas autorisées. Penchées sur l’établi, vêtues de t-shirts identiques, elles font les mêmes gestes pendant les mêmes heures. Ici, pas de tapis roulant, pas de mécanisation. La manuf...
Ce contenu est LIBRE d’accès. Pour le lire, il vous suffit de créer un COMPTE GRATUIT