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La délocalisation de la salle guerre fragilise les liens transatlantiques

Washington restait très discret hier sur l’affaire des avions de la CIA, s’abstenant toujours de confirmer ou de nier l’existence de ces prisons secrètes.

18 novembre 2005, 0h00
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Durant la guerre du Vietnam, la compagnie aérienne privée de la CIA a eu ses heures de gloire. On l’appelait alors «Air America». Aujourd’hui, on parle plutôt de «Guantanamo Express». Une dénomination explicite qui fait le lien avec la guerre contre le terrorisme. Cela fait longtemps que les vols de la centrale de renseignement empruntent les couloirs aériens de traverse. Mais les dernières «escales» ouvertes par les espions américains en Europe ou à sa périphérie font grand bruit. Espagne, Ital...
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