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La décision de la Fed passe inaperçue même si certains en dramatisent l’impact

Il faudrait que les progrès de productivité tombent très bas pour que la Fed change d’état d’esprit: son devoir est de maintenir le pouvoir d’achat.

06 mai 2005, 0h00
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La politique de complaisance monétaire est bien finie. Après observation de ses statistiques favorites, Alan Greenspan et ses collègues ont conclu que les conditions de crédit pouvaient être durcies. Le nouveau niveau de 3% est encore très doux et la conjoncture leur permettra peut-être de maintenir cette allure sereine dans le renchérissement du loyer de l’argent. La productivité n’a pas dit son dernier mot Certains observateurs ont trouvé que les déclarations de la Fed avaient un profil plus...
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