La croissance n’est pas un élixir universel

A Davos, le prix Nobel d’économie 1999, Robert Mundell, mettait les Européens en garde. Ils doivent savoir ce qu’ils veulent: la médiocrité et ou l’excellence économique? Si c’est l’excellence qu’ils choisissent, alors il faut qu’ils réforment leur économie, s’attaquent aux réglementations pléthoriques, démantèlent les monopoles. L’Europe peut-elle encore se permettre de telles mesures? La question est intéressante parce qu’elle renvoie à cette fameuse notion de paradigme dont on a tant parlé en...