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La BCE, un bouc émissaire pratique, surtout en période électorale

Si l’attitude économique de la Banque Centrale Européenne se justifie, les attaques politiques relèvent de facteurs intrinsèques de l’Euroland.

14 juin 2004, 0h00
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La Banque Centrale Européenne n’envisage toujours pas pour l’heure pas de bouger ses taux. La raison? La stabilité des prix demeure sa priorité. Cette argumentation horripile plusieurs politiciens, que ce soit en France ou en Italie. Que lui reproche-t- on? Une politique trop rigide qui entrave la croissance (Berlusconi), voire la fixation de la limite inflationniste à 2% (Sarkozy). Au-delà de sa mission, l’indépendance de la BCE est aussi remise en cause, notamment via quelques velléités de ...
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