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La BCE prend un gros risque politique à précipiter un nouveau tour de vis

Un resserrement en septembre ne donne pas droit à l’erreur. Sarkozy et les siens attendent un faux pas pour tomber sur l’institution à bras raccourcis.

03 août 2007, 0h00
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La lune de miel de la Banque centrale européenne (BCE) est bien finie. Depuis que les taux d’intérêt européens répondent à peu près aux fondamentaux de la zone euro, la politique monétaire est devenue plus complexe. Au même temps, la France a donné un mandat fort à son nouveau président, Nicolas Sarkozy, qui est sans conteste le plus grand adversaire politique auquel est confronté la BCE depuis sa création, il y a seulement quelques années. Sarkozy est prêt à se précipiter sur la moindre erre...
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