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Il ne faut pas s’en prendre aux CDS

Les politiciens et dirigeants d’entreprise haïssent ces instruments parce qu’ils jouent le rôle de signal d’alerte et exposent leurs erreurs au grand jour.

20 avril 2010, 0h00
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La SEC, le gendarme de la Bourse américain, vient de porter plainte contre Goldman Sachs pour fraude liée à un défaut d’information sur des dettes obligataires, les CDO (collateralized debt obligation) qu’elle vendait à ses clients. La justice jugera de la légalité du comportement de Goldman Sachs, mais cet épisode a conforté l’opinion publique dans son rejet des CDS (credit default swaps) – des instruments permettant de s’assurer contre le risque de défaillance d’un crédit – car ils sont utilis...
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