18 mai 2001, 0h00
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«L’Amérique, en 2001, fait face à la pénurie d’énergie la plus sérieuse depuis les embargos pétroliers des années septante.» C’est ainsi que le président Bush a décrit la situation et justifié la politique énergétique nationale qu’il a proposée hier. Comme coulisse, et sans ironie, il a choisi une centrale futuriste de chauffage à distance à Saint-Paul dans le Minnesota qui transforme en énergie du fumier de dindons et de la luzerne, alors que son plan ne laisse qu’un rôle secondaire aux énergie...
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