24 mars 2004, 0h00
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«Les talibans hébergeaient Al Qaïda et voulaient démontrer notre faiblesse. Il n’y a plus d’Etat taliban, et Al Qaïda est en fuite», martèle George Bush dans ses nouvelles cadences rhétoriques présentées d’une voix monocorde et dure, entrecoupées de pauses qui rehaussent leur effet. Ovation de la foule. La caméra, mieux que les yeux des observateurs sur place, capte ce sourire que ses critiques américains nomment non pas un «smile», mais un «smirk», un sourire complice, l’air mauvais. Il continu...
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