05 janvier 2004, 0h00
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Le philosophe bâlois Hans Saner a souligné hier que «l’on pouvait tout dire, mais pas tout montrer». Par là, il voulait faire prendre conscience aux responsables des médias que le genre humain a une fascination pour les «situations extrêmes» et que nous devrions nous efforcer de résister. Autrefois, cette fascination était périodiquement satisfaite par l’exécution publique des condamnés à mort. Aujourd’hui, après l’abolition de la peine de mort, «les citoyens ont été privés du rituel cruel de l’...
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