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Ernst & Young ne paiera pas seul les pots cassés dans l’affaire BCGe

En mettant en cause 54 coresponsables, le réviseur risque de rendre le procès ingérable.

14 mai 2004, 0h00
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La fiduciaire Ernst & Young, à qui l’Etat de Genève réclame 3 milliards de francs de dommages et intérêts dans le cadre de l’affaire de la Banque Cantonale de Genève (BCGe), estime qu’elle n’est en rien responsable de la débâcle de l’établissement. Mais s’il doit payer, l’ancien réviseur externe de la banque n’entend pas payer tout seul. Il a donc contre-attaqué en mettant en cause 54 personnes, qui portent, à ses yeux, une responsabilité au moins aussi grande que la sienne dans cette affaire, a...
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