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Entre l’Agence spatiale européenne et les Quinze: un mariage de raison?

Avec des projets comme Galileo ou le GMES, l’ASE et l’UE veulent conquérir leur indépendance vis-à-vis des Etats-Unis.Marie-Martine Buckens

26 avril 2001, 0h00
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L’Union européenne est décidée à jouer un rôle décisif sur la scène spatiale européenne, et internationale. C’est ce qu’a souligné hier à Bruxelles Philippe Busquin, commissaire à la recherche, et son invité, le patron de l’Agence spatiale européenne (ASE), Antonio Rodotà. La présence du Secrétaire général de l’ASE à Bruxelles n’était pas fortuite: il devait aussi s’entretenir, par satellite, et en compagnie du président de la Commission européenne, Romano Prodi avec le premier cosmonaute «europ...
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