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En approuvant la libre-circulation, la Suisse serait-elle donc tirée d’affaire?

Tout n’est pas mauvais en Europe mais le moment présent n’incite guère à l’optimisme. Les trois grands pays fondateurs sont singulièrement bloqués.

10 octobre 2005, 0h00
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Depuis le oui à la libre circulation, on n’en finit pas de se féliciter de la proximité de la Suisse avec l’Union européenne. Pourtant, la situation des trois «grands» historiques de l’Europe, Allemagne, France, Italie n’a jamais été aussi quelconque. Les sourires et les auto-congratulations multiples ne vont-ils pas s’évanouir au fil d’un sentier où l’on rencontrera plus de cailloux que de mousse? La Suisse va-t-elle copier des voisins qui, pour des raisons différentes, semblent être paralysés ...
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