Economismeaveugle ou vraie crise de l’esprit?
«Jours de colère». Cet ouvrage se veut une critique sans concession de l’économisme et de son statut dans le monde actuel. Une sorte de refonte de l’esprit du capitalisme. L’argumentation allie tant la verticale culturelle et sociologique que l’évolution à travers les siècles de l’attachement des hommes à l’avidité, à la cupidité. La main invisible n’est pas loin. Le goût irrépressible pour la démesure, non plus. D’où la volonté affichée par les auteurs de repenser le système actuel: vers une meilleure insertion des facteurs culturels (Fukuyama), une réorganisation de l’ordre économique (Guillaume) ou l’analyse du choc de la pyramide de Ponzi postcommuniste (Sloterdijk). L’économiste et historien Pierre Dockès estime pour sa part que la conception économiste n’est sans doute qu’une parenthèse dans l’histoire longue des civilisations. Extraits d’un passage de Dockès, intitulé: «Et maintenant? Une crise de l’esprit».