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EADS refroidit les ambitions russes

En cas de franchissement de 10% du capital par un investisseur, un mécanisme de protection est prévu.

18 septembre 2006, 0h00
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Les dirigeants d’EADS ont mis un frein aux prétentions de Moscou sur le constructeur aéronautique européen, en prévenant que l’entrée récente au capital d’une banque russe ne modifierait pas le pacte d’actionnaires, à quelques jours d’une rencontre Chirac-Merkel-Poutine à Paris. Après s’être emparé sur le marché de 5,02% de la maison mère d’Airbus, via la banque publique russe Vnechtorgbank, Moscou ne cache pas son intention de prendre un poids supplémentaire dans le capital d’EADS en s’emparan...
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