04 septembre 2001, 0h00
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Le dollar est resté si longtemps imperturbable face aux déséquilibres fondamentaux qu’il semblait à toute épreuve. Avec la disparition du deutsche mark et les problèmes du Japon, les étrangers le considéraient tout simplement comme la dernière valeur refuge. Cette croyance était largement autoentretenue. Maintenant que le billet vert fait machine arrière, la perte de confiance risque, elle aussi, de s’autoalimenter.
Selon le Jerome Levy Institute, fin 2000, le déficit privé américain frôlait les...
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