03 mars 2008, 0h00
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Plus le temps passait, plus on a vu un à un les chefs d’accusation se dégonfler comme une baudruche. La lecture du verdict prononcé par le président du tribunal Philippe Colelough, vendredi à Lausanne, inflige en effet un véritable camouflet à l’instruction et au Ministère public.
Ce dernier s’apprête d’ailleurs à déposer ces prochains jours un recours à titre préventif, d’ici mardi au plus tard, le temps d’examiner en détail le jugement.
«Les condamnations sentent le prix de consolation»
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