16 septembre 2008, 0h00
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«Le pire est derrière nous.» A l’aune de la violence de l’effondrement des bourses hier, la déclaration du patron de Lehman Brothers, Dick Fuld, faite il y a 5 mois caricature au mieux ces quatre années de «bêtise des marchés financiers. Des excès qu’ils paient au prix fort aujourd’hui. Un lundi noir, que d’aucuns n’ont pas hésité à comparer une énième fois – l’exagération est coutumière des temps de dépression – au krach de 1929. Certes, plus de 300 milliards de dollars de valeur boursière sont...
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