18 juillet 2007, 0h00
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La perception de l’avarice évolue au fil des siècles. Considéré d’abord comme un vice par les écrivains, puis comme un sujet d’analyse par les psychologues, ce travers a fini par être élevé quasiment au rang de vertu par les économistes. Au milieu du 20e siècle, l’écrivain français Marcel Jouhandeau assure en quelque sorte la transition en affirmant que «l’avarice est un calcul dont on retrouve la racine à l’origine de maintes vertus». Dans la théorie économique moderne, les comportements qui au...
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