Apeurés par une livre trop élevée, les gestionnaires fuient le Royaume-Uni

Les taux de change ont la bougeotte. Trop, selon les gestionnaires de fonds interrogés par Merrill Lynch dans le cadre de son étude mensuelle sur l’état d’esprit de la branche. Au point que leur inquiétude à l’égard du décalage entre valeur réelle des devises et prix de conversion domine les résultats de l’enquête d’avril. Quelque 50% des sondés estiment en effet que le dollar est sous-évalué, contre 30% seulement en janvier. A l’autre bout de l’échelle, l’euro paraît surévalué par 71% des spéc...